Les mots sont bien plus que des sons ou des lettres posées sur une page. Ce sont des vecteurs d’émotions, de souvenirs, de croyances. Un mot peut apaiser… ou blesser. Il peut élever… ou enfermer. Et parfois, un simple mot peut réveiller en nous une réaction disproportionnée, sans que l’on sache vraiment pourquoi.
Chaque mot résonne différemment selon notre histoire personnelle. Un mot peut être neutre pour l’un, et déclencher une tempête intérieure chez un autre. Pourquoi ? Parce qu’il entre en résonance avec une expérience passée, souvent enfouie dans le subconscient.
Par exemple, une personne peut réagir très vivement au mot faible, non pas parce qu’il est objectivement insultant, mais parce qu’elle l’a souvent entendu dans l’enfance, dans un contexte dévalorisant. Le mot est alors chargé d’une émotion non digérée.
Ce phénomène est invisible à l’œil nu, mais il agit comme un déclencheur. Ce n’est pas tant le mot lui-même qui fait mal… mais ce qu’il vient réveiller à l’intérieur de nous.
Chez l’enfant, les mots laissent une empreinte encore plus profonde. Petit, tout est absorbé sans filtre. Une remarque, une critique, ou même un mot prononcé à la légère peut devenir une vérité intérieure, influencer la construction de l’estime de soi, et se transformer en croyance limitante.
Un simple « tu es trop sensible », répété dans l’enfance, peut devenir un fardeau silencieux à l’âge adulte. Ce sont ces mots-là, souvent banals en apparence, qui s’ancrent dans le subconscient et colorent toute une vie.
Il arrive que certaines phrases, prononcées dans un cadre professionnel, aient des répercussions profondes. Dans le milieu médical, par exemple, certaines formulations peuvent marquer durablement. On peut entendre : « Vous allez devoir apprendre à vivre avec », « C’est chronique », ou encore « Il n’y a rien à faire ». Ces mots, pourtant souvent prononcés sans mauvaise intention, peuvent être perçus comme des verdicts.
Dans un état de vulnérabilité, le subconscient est encore plus réceptif. Ces mots peuvent alors s’enregistrer comme des vérités absolues, limitant l’espoir, bloquant l’énergie vitale, ou nourrissant un sentiment d’impuissance. Il ne s’agit pas de remettre en cause le fond des informations, mais la forme, la manière, le ton. Une phrase plus douce, plus ouverte, peut faire toute la différence dans le vécu émotionnel de la personne.
Heureusement, il est possible de revenir sur ces messages intérieurs figés.
En hypnothérapie, on travaille souvent avec ces mots qui font mal sans qu’on sache pourquoi.
Grâce à la régression à la cause, il est possible de retrouver le moment d’origine où ce mot a été chargé émotionnellement. Le revivre comme si c’était la première fois permet de changer notre perception, de reprogrammer notre manière de l’interpréter.
Ainsi, un mot qui autrefois blessait peut devenir neutre, voire libérateur. Ce travail en profondeur permet d’apaiser le lien émotionnel avec certains termes, et donc de retrouver une liberté intérieure face aux paroles des autres… et aux nôtres.
Il ne s’agit pas seulement des mots que les autres prononcent. Ceux que nous utilisons pour parler de nous-mêmes sont tout aussi puissants. Un simple “je suis nul” répété intérieurement peut forger une croyance limitante solide comme du béton.
Changer notre vocabulaire intérieur, apprendre à parler avec bienveillance à notre subconscient, c’est aussi un acte de guérison. Là encore, l’hypnothérapie offre un chemin vers cette transformation, en installant de nouveaux mots, de nouvelles perceptions, et de nouvelles ressources.
Les mots laissent une empreinte. Ils traversent notre mémoire, façonnent notre histoire, influencent silencieusement notre manière de percevoir le monde et nous-mêmes. Lorsqu’ils blessent, c’est souvent qu’ils réveillent une émotion ancienne, enfouie, parfois oubliée.
L’hypnothérapie, et en particulier la régression à la cause, permet de revenir à l’origine de cette blessure, de libérer la charge émotionnelle associée, et de retrouver un sentiment d’apaisement intérieur.
Ils peuvent construire, comme ils peuvent enfermer. Mais surtout, ils peuvent guérir, lorsque nous leur donnons un autre sens.
Et si vous veniez découvrir pourquoi certains mots vous font si mal. Réservez une séance et offrez-vous la possibilité d’apaiser ce qui vous touche.
À bientôt,
Hélène
Envie de découvrir l’autohypnose et de transformer votre quotidien ?
« Se programmer au bonheur » est le guide parfait pour vous initier facilement à cette pratique puissante. Avec des exercices simples et des conseils pratiques, vous apprendrez à explorer votre esprit, à dépasser vos blocages et à vous reconnecter à vous-même.
