Parfois, rien ne semble justifier nos échecs. Tout est en place pour réussir, aimer, être heureux… et pourtant, quelque chose en nous bloque, ralentit, détruit. C’est comme une voix intérieure qui murmure : « Tu n’as pas le droit. » Ce mécanisme d’auto-sabotage n’est pas toujours lié à un manque de volonté ni à une peur consciente. Il peut trouver sa source bien plus loin, dans une promesse faite dans l’enfance.
Imaginons un enfant témoin de la souffrance d’un parent : tristesse chronique, solitude, sentiment d’échec… Face à cette douleur, l’enfant, avec son cœur grand ouvert, fait un choix. Un choix silencieux, mais déterminant :
« Si toi tu ne peux pas être heureux, alors, moi non plus. »
Ce pacte émotionnel, invisible, devient une forme de loyauté inconsciente. Il s’inscrit profondément dans le subconscient, comme un contrat sacré. Et ce contrat programme l’échec, non pas comme une punition, mais comme une preuve d’amour, une fidélité au lien.
Une promesse oubliée qui dirige nos pas
Cette promesse est oubliée consciemment, bien sûr. Elle est enterrée sous des années de vie, de décisions, de luttes pour « avancer ». Pourtant, elle agit. Elle oriente les choix, sabote les opportunités, attire des situations répétitives. L’enfant intérieur tient bon : il a promis. Et rompre la promesse serait comme trahir celui ou celle qu’il aimait tant. C’est la force de cette loyauté inconsciente qui continue d’influencer les choix et les comportements, même à l’âge adulte.
C’est là que l’hypnothérapie intervient, et plus précisément, la régression à la cause.
Retrouver la scène, libérer l’enfant de cette loyauté inconsciente
Lors d’une séance de régression, on revient à l’instant précis où cette promesse a été faite. Ce moment de grande charge émotionnelle, souvent oublié du conscient, mais qui est intact dans le subconscient.
Dans ce retour au passé, l’adulte d’aujourd’hui peut observer cette scène avec un nouveau regard. Il peut accueillir l’émotion, entendre les mots intérieurs de l’enfant, comprendre la logique de son cœur, et enfin lui parler.
C’est une rencontre bouleversante. L’enfant peut être soulagé : il n’a plus besoin de porter ce poids. Il n’a plus besoin de sacrifier son bonheur pour prouver son amour.
L’adulte peut reprendre les rênes, avec tendresse et responsabilité. La promesse est alors reconnue, honorée… puis transformée. La loyauté devient un lien apaisé, libéré du devoir de souffrir.
Le pardon : une étape pour soi
Mais parfois, pour que cette libération soit complète, un autre travail s’invite : le pardon.
Il ne s’agit pas ici de pardonner pour oublier ou pour excuser ce qui a été. Il ne s’agit pas non plus de dire que c’était « bien » ou « normal ».
Le pardon est un acte de réparation intérieure.
On ne pardonne pas pour l’autre. On pardonne pour soi.
- Pour ne plus porter cette colère, ce chagrin, cette fidélité douloureuse.
- Pour se délier du passé, se désenlacer de l’émotion figée.
- Pardonner, c’est reprendre sa liberté émotionnelle.
Ce pardon, lorsqu’il est sincère et ressenti, vient naturellement après la régression. Il n’est pas forcé. C’est le fruit d’une compréhension nouvelle, d’un apaisement profond. Il ouvre la porte à un renouveau intérieur.
Conclusion : Se permettre d’être heureux, enfin
Quand l’auto-sabotage prend racine dans une promesse inconsciente, il ne s’agit pas de volonté ou de motivation. Il s’agit d’un acte d’amour mal orienté, figé dans un moment d’émotion intense.
Grâce à l’hypnothérapie et la régression à la cause, il devient possible de retrouver cette origine, de la comprendre, et de s’en libérer. Ce jour-là, quelque chose de profond s’ouvre : la permission d’être heureux, sans culpabilité.
Vous sentez que quelque chose vous retient sans savoir de quoi il s’agit ?
Et si c’était le moment de retrouver une promesse oubliée ?
Réservez votre séance d’hypnothérapie dès maintenant.
À bientôt,
Hélène