Faire face à la douleur chronique grâce à l’amitié et l’hypnothérapie

Vivre avec une maladie chronique, c’est parfois traverser des journées où le simple fait d’exister devient un effort. Le corps fait mal, sans relâche, comme si chaque mouvement venait réveiller une vieille douleur jamais vraiment endormie.

Cette douleur est bien physique, mais elle porte aussi en elle le poids de tout ce qu’on ressent. Quand les pensées s’embrument, que les émotions débordent, que les peurs s’accumulent… le corps, déjà fragilisé, devient un amplificateur silencieux.

On connaît les outils, on mobilise nos ressources : l’autohypnose, la respiration, les médicaments… on recherche des instants de répit. On tient, on avance. Mais parfois, même ça ne suffit plus. Une lassitude sourde s’installe. Pas seulement dans les muscles ou les articulations, mais au creux de l’âme. Comme si la douleur, à force d’insister, finissait par user aussi la joie, la motivation, l’élan de vivre.

L’amitié : un ancrage face à la douleur chronique

Dans ces moments-là, il ne s’agit pas seulement de souffrance physique. Il s’agit d’un état intérieur plus subtil : celui où l’on sourit alors qu’on a envie de pleurer, où l’on continue d’accompagner les autres tout en doutant de soi-même. On a l’impression qu’il vaudrait mieux tout laisser tomber. Continuer à vivre devient un effort immense. C’est dans cet espace fragile que l’amitié véritable peut devenir un ancrage. Il ne s’agit pas, de cette « amitié » qui exige, qui juge ou qui conseille sans écouter. Non. Il s’agit de l’amitié sincère, celle qui reste là, même silencieusement, parfois avec un simple mot, un regard, une écoute.

La peur de « trop » et l’importance de l’écoute

Il est aussi des jours où surgit une peur plus profonde : celle d’être « trop », d’étouffer cette amitié avec nos douleurs, nos silences, nos instabilités. Et pourtant, il suffit parfois d’un geste, d’un simple émoticon sur un message, pour avoir ce ressenti : « Je ne suis pas seul (e) ». On me comprend, même sans mot.

Quand la douleur réveille des conflits internes

Il arrive que la douleur physique, déjà difficile à vivre, réveille des émotions profondes et contradictoires. Un conflit intérieur se joue alors : la tristesse de ne plus se reconnaître, la colère contre ce corps qui ne suit plus, la peur de ne jamais en sortir, et ce doute insidieux qui murmure que l’on n’est peut-être plus capable. Ces états d’âme s’affrontent et s’enchevêtrent, parfois en silence, créant une tension invisible, mais constante.

Parfois, ces émotions deviennent si envahissantes qu’elles paralysent toute volonté de changement. Le corps souffre, l’esprit se referme, et l’on entre dans un cercle vicieux : douleurs, émotions, comportements de compensation (comme la cigarette ou le sucre), culpabilité… puis retour aux douleurs. C’est un engrenage, dont il semble impossible de sortir.

Ce tumulte intérieur n’est pas une faiblesse. Il est le reflet d’une lutte invisible, entre l’envie de s’en sortir et l’épuisement, de ne plus savoir comment faire.
L’hypnothérapie peut aider à apaiser cette guerre intime, en donnant un espace d’écoute à chaque partie de soi, en permettant au subconscient d’exprimer ce qu’il tente de dire à travers le corps.

L’hypnothérapie pour la douleur chronique : un soutien apaisant

Et au milieu de ce tumulte intérieur, l’hypnothérapie pour la douleur chronique peut aussi jouer un rôle apaisant. Elle permet de dialoguer avec ces parties de nous qui se sentent trahies, abandonnées, submergées. Celles, qui ont peur de changer, peur d’aller mieux, parce que cela signifierait abandonner une vieille manière de survivre.

En séance, on peut explorer ces conflits intérieurs, ces résistances inconscientes qui freinent le mieux-être. Il est alors possible, petit à petit, de réinstaller de la douceur là où la lutte était constante. L’hypnothérapie ne promet pas de tout effacer, mais elle ouvre des chemins intérieurs vers plus de compréhension et de paix.

Reconnexion et réconciliation intérieure

Prendre soin de sa santé, retrouver un mieux-être… Ce ne sont pas de simples envies passagères. Ce sont souvent des appels profonds, des cris du corps, qui réclament plus de douceur, moins de douleur, davantage de respect et d’amour. Seulement, lorsque la souffrance s’est installée depuis longtemps, même ces élans peuvent sembler lointains, presque inaccessibles. Il ne s’agit pas d’un manque de volonté. Il s’agit d’un besoin de reconnexion, de réconciliation intérieure.

En conclusion

Lorsque vous traversez une période comme celle-ci, ne vous jugez pas. Autorisez-vous à être fatigué, à douter, à pleurer. Entourez-vous de ceux qui savent rester, même sans parler. Et si vous en ressentez le besoin, offrez-vous une séance d’hypnothérapie pour la douleur chronique afin de renouer avec cette partie de vous qui, malgré tout, continue d’y croire.

Si aujourd’hui vous doutez, si vous vous sentez lasse ou vide de sens, souvenez-vous que vous n’êtes pas seul(e).
Vous pouvez demander de l’aide. Accordez-vous aussi du repos sans culpabiliser, car il n’y a rien à prouver : le fait d’exister, avec authenticité, est déjà un acte de courage.

Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement bienveillant, je vous invite à réserver votre séance d’hypnothérapie pour la douleur chronique

À bientôt,
Hélène

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