Il y a ces moments où l’on sent que quelque chose vacille. On aimerait avancer, mais on hésite. On voudrait s’exprimer, mais les mots restent coincés. Comme si une partie de nous n’y croyait pas vraiment. Cette petite voix intérieure est souvent là, en arrière-plan, prête à semer le doute.
Le manque de confiance en soi ne crie pas. Il se glisse doucement, parfois si discrètement qu’on ne le remarque que bien plus tard… quand les occasions sont déjà passées.
Un frein invisible, mais bien réel
Ce manque de confiance ne se résume pas à une simple timidité. Il peut toucher toutes les sphères de la vie : personnelle, professionnelle, sociale. Il se manifeste souvent par cette petite voix intérieure, familière et insistante, qui nous souffle que nous sommes incapables, que nous sommes voués à l’échec, ou que nous ne réussirons jamais à dépasser nos limites.
Cette voix intérieure est souvent un véritable saboteur mental, une source constante de doute intérieur et d’autocritique. Elle alimente les croyances limitantes qui façonnent une image de soi déformée et appauvrie.
Le pire, c’est qu’on l’écoute, comme si elle disait la vérité. Alors, on se fait tout petit. On se retient. On renonce.
Mais il y a une nuance essentielle : on peut entendre cette petite voix intérieure sans l’écouter. On peut reconnaître qu’elle est là, comme un vieux disque rayé, et décider qu’elle ne dictera plus nos choix. Cela demande de la présence, de la conscience… et parfois un accompagnement bienveillant pour oser franchir ce cap.
Souvent, cette voix s’est installée très tôt. Une remarque humiliante, un échec mal vécu, un regard qui a blessé. On s’est alors construit avec cette idée qu’on n’était « pas assez ». Pas assez bon, pas assez intelligent, pas assez digne d’amour. À force d’y croire, on finit par se comporter comme si c’était vrai.
On évite les responsabilités. On se compare aux autres. On attend la validation extérieure pour se sentir un peu légitime… quelques instants. Ce besoin de prouver qu’on a de la valeur devient épuisant et creuse le fossé avec la confiance en soi.
Retrouver sa juste valeur
La confiance en soi ne se décrète pas. Elle se reconstruit, pas à pas. Souvent, cela commence par aller voir là où elle s’est brisée. Non pas pour remuer le passé, mais pour changer la perception que nous avons eue de certains événements. Ce ne sont pas les faits qui nous ont blessés, mais la façon dont nous les avons interprétés.
En hypnothérapie, et plus particulièrement avec la régression à la cause, il devient possible de revivre ces moments-clés comme si c’était la première fois. On ne les regarde plus avec les yeux de l’enfant blessé, mais avec ceux de l’adulte que l’on est devenu. Cela permet de transformer l’émotion associée, de redonner du sens, et de se libérer de ce qui, autrefois, nous a limités.
Peu à peu, le regard sur soi change, et avec lui, nos décisions. On cesse de se justifier, de se diminuer, de s’excuser d’exister. On commence à s’affirmer, à poser ses limites, à faire des choix qui nous ressemblent.
La confiance en soi n’est pas une perfection à atteindre. C’est un état d’équilibre, parfois fragile, mais profondément vivant. Ce n’est pas une absence de doute, mais la capacité à ne plus laisser cette petite voix intérieure nous gouverner.
En conclusion
Cette petite voix intérieure n’a pas à décider de votre valeur. Elle n’est qu’un écho du passé, un souvenir émotionnel mal digéré, un réflexe ancien. On peut l’entendre, sans la croire. On peut choisir d’écouter autre chose : sa force intérieure, ses envies profondes, sa vraie nature.
Si vous sentez que cette voix prend trop de place, sachez qu’il existe des moyens pour retrouver votre juste place.
Je vous accompagne avec bienveillance sur ce chemin de réconciliation intérieure.
Réservez votre séance et faites le premier pas vers vous.
À bientôt,
Hélène