Quand une personne traverse des abus, des violences ou des situations émotionnellement lourdes, elle peut construire un mur imaginaire. Ce mur agit comme une protection intérieure, invisible aux autres, mais essentielle pour se préserver.
Mais il n’y a pas que ces formes extrêmes qui blessent. Parfois, ce sont des humiliations répétées, des critiques incessantes, l’indifférence, l’insécurité affective, ou un sentiment d’abandon qui marquent profondément.
Le subconscient, dépassé par la douleur ou la peur, cherche une issue. Il invente alors un mécanisme de survie : un mur. Invisible aux yeux des autres, mais bien réels pour celui ou celle qui l’a érigé.
Ce mur imaginaire devient un abri. Un rempart protecteur entre soi et le monde. Derrière, la personne tente de retrouver un semblant de sécurité. Elle y cache ses émotions, ses souvenirs, ses colères, ses peurs, souvent, même son identité. Ce mur la coupe aussi de ses ressentis les plus profonds. Car ressentir, c’est risquer de revivre, alors, on préfère ne plus rien sentir.
Une protection devenue prison
Parfois, ce mur est construit dès l’enfance. L’enfant ne comprend pas ce qu’il vit, mais il sent que c’est trop. Il ne peut ni fuir ni combattre. Alors il se replie. Il se déconnecte. Il entre dans un monde intérieur, souvent figé, suspendu dans le temps. Un monde où les émotions restent bloquées, non digérées, non exprimées. Et ce mur, bâti pour survivre, devient peu à peu une prison.
En grandissant, ce mécanisme se renforce. Ce mur devient une façon d’être au monde. Une distance constante avec les autres, une impression de vide intérieur, ou de devoir toujours tout contrôler. On peut se sentir « à côté de sa vie », comme si une partie de soi restait derrière ce mur, inaccessible.
Mais il arrive un moment où ce mur, autrefois protecteur, commence à étouffer. Ce qui protégeait devient ce qui enferme. On ressent un mal-être diffus, une fatigue émotionnelle permanente, ou des réactions disproportionnées à certains événements. Le corps parle. Les relations deviennent compliquées. On sent que quelque chose coince, sans toujours savoir quoi.
Déconstruire le mur avec l’hypnothérapie
L’hypnothérapie peut alors offrir une voie d’exploration douce et respectueuse de ce mur. Non pour le faire tomber brutalement, mais pour le comprendre, le reconnaître, et petit à petit, l’apprivoiser. Le subconscient, qui a mis en place cette protection, peut également, à son rythme, envisager d’autres manières d’agir.
Grâce à la régression à la cause, il devient possible de revisiter les moments-clés où ce mur s’est dressé. L’objectif n’est pas de revivre le traumatisme, mais de l’aborder différemment, avec les ressources de l’adulte d’aujourd’hui. Dans cet espace de sécurité, la personne peut ressentir, dire, comprendre, et surtout transformer. Elle ne subit plus. Elle reprend son pouvoir.
Derrière ce mur, il y a souvent une immense sensibilité, une force incroyable, et un profond besoin d’amour et de reconnaissance. Oser l’approcher, c’est se donner la chance de retrouver sa vitalité, son identité, son histoire, mais cette fois, réécrite avec conscience.
Conclusion : Un chemin vers la liberté intérieure
Aucun mur ne se construit sans raison. Et aucun mur n’est éternel, si l’on choisit un jour de l’adoucir, de l’éclairer, ou même d’en ouvrir une brèche.
Si vous sentez la présence de ce mur invisible en vous, sachez qu’il est possible de le transformer. Non pas en le forçant, mais en l’approchant avec délicatesse, avec respect, avec douceur, et toujours à votre rythme.
L’hypnothérapie peut vous guider dans cette rencontre intérieure, là où la transformation devient possible. Prenez rendez-vous ici pour entamer ce voyage intérieur.
À bientôt,
Hélène