Il y a des jours où tout semble vaciller, où la peur intérieure grandit face à un monde instable. Dans ces moments, on sent monter l’envie de se protéger, de se refermer, ou simplement de comprendre ce qui ne tourne plus rond. Quand le monde devient fou, il devient difficile de rester ancré, aligné, serein. Cette instabilité extérieure trouve un écho profond dans nos émotions, dans cette petite voix intérieure qui questionne tout, fait vaciller notre confiance, et parfois même menace de nous faire perdre pied.
Un monde en perte de repères qui inquiète.
On regarde nos enfants et on se demande ce qu’on va leur laisser. Un monde connecté, oui, mais coupé de l’essentiel, où les valeurs s’effondrent, l’individualisme devient une norme, et l’empathie se fait rare. On voit la violence grandir, non seulement dans les actualités lointaines, mais aussi tout près, dans nos quartiers, dans nos rues.
Ce paysage devient étranger, difficile à comprendre, et surtout difficile à accepter. Quand le monde devient fou, c’est souvent la peur qui parle à travers les corps, les émotions, les choix. Une peur intérieure, profonde, parfois indicible, qui grignote peu à peu la joie de vivre.
Cette peur engendre un sentiment de perte de repères. Les certitudes qui soutenaient nos vies s’effacent peu à peu : confiance dans les institutions, dans l’avenir, dans les relations humaines. Nous assistons à un effondrement des valeurs partagées, ce socle qui rend la vie commune possible. L’injustice, l’indifférence, la solitude s’imposent à la place. C’est comme si la société elle-même sombrait dans un grand brouillard, où tout perd sa substance.
Dans ce contexte, l’anxiété n’est plus seulement une affaire personnelle. Elle devient collective. Elle flotte dans l’air, s’impose dans les conversations, envahit les silences. Et nous voilà à chercher du sens là où il n’y en a plus, à nous accrocher à des certitudes qui glissent comme du sable entre les doigts. La fatigue morale s’installe. Le découragement aussi. On n’y comprend plus rien. On se replie, on résiste, ou on s’effondre.
Revenir en soi : un refuge intérieur
Pourtant, il existe encore un espace, un refuge. Un lieu en soi, discret, intact, que le tumulte extérieur n’a pas atteint. Ce lieu, on peut l’atteindre grâce à l’hypnothérapie. Non pas comme une solution magique, mais comme un passage, une voie d’accès vers cette part profonde de nous qui résiste encore, qui sait, qui attend. Quand le monde devient fou, il devient vital de se reconnecter à cet espace intérieur, de s’y ancrer autrement.
L’hypnothérapie permet justement cela : écouter ce que le mental couvre, retrouver cette part profonde de soi que le tumulte a fait taire. Ce n’est pas fuir la réalité, c’est apprendre à la traverser autrement. Réapprendre à respirer, à ressentir, à faire de la place à ce qui compte encore. Car même quand le monde devient fou, il reste la possibilité d’aimer, de créer, de transmettre, de guérir.
Ce n’est pas une lutte. C’est un choix de vie. Celui de rester debout, avec lucidité et tendresse. De ne pas sombrer dans la peur, de ne pas se perdre dans le vacarme. D’écouter ce qui, en nous, sait encore ce qui est juste.
Revenir en soi, c’est aussi accueillir sa peur intérieure sans la juger, sans la repousser. Car la peur, quand elle est entendue, peut devenir une alliée. Elle révèle ce qui nous est précieux, ce que nous voulons protéger, ce qui donne du sens à nos vies. Dans cet espace intérieur, la peur trouve un écho, mais surtout une possibilité de transformation.
En guise de dernier mot : la force tranquille
Quand le monde devient fou, il est facile de perdre pied, de croire que l’on n’a plus de prise sur rien. Et pourtant, il existe en chacun de nous une force tranquille, discrète, mais tenace. Celle qui nous murmure que tout n’est pas perdu, que le lien, le sens, l’essentiel peuvent être retrouvés.
Revenir à soi, c’est parfois le seul chemin pour continuer à avancer sans se trahir.
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À bientôt,
Hélène