Quand les larmes ne coulent plus …

Expression des émotions refoulées

Certaines douleurs ne font pas de bruit, mais quand les larmes ne coulent plus, elles restent là, à l’intérieur. Présentes. Intactes. On continue à vivre, bien sûr. On travaille, on sourit, parfois on rit. Mais au fond… quelque chose reste bloqué.

Il y a des moments dans la vie où, alors qu’on aurait tant besoin de pleurer, les larmes se refusent. Ce n’est pas parce qu’on ne ressent rien, mais justement parce qu’on a trop ressenti. À un moment donné, pleurer n’a plus été possible. Il a fallu se contenir, tenir bon, ne pas craquer. Et cette capacité de survie est devenue une habitude, un mécanisme, une prison

Quand les émotions restent enfermées

Pleurer, c’est une décharge. Ce n’est pas un signe de faiblesse, c’est un signe de libération. Lorsque l’on pleure, on permet à l’émotion de circuler, de s’exprimer, de sortir. Mais quand les larmes ne coulent plus, quand on bloque cette sortie, l’émotion ne disparaît pas pour autant. Elle reste enfermée dans le corps

Le corps, lui, se souvient. Il somatise. Il exprime à sa manière ce qu’on n’a pas pu dire, ce qu’on n’a pas pu montrer. Douleurs chroniques, tensions musculaires, gorge nouée, boule au ventre… Ces sensations que vous connaissez peut-être ne viennent pas de nulle part. Elles racontent une histoire. Votre histoire.

Pourquoi ne pleure-t-on plus

Les raisons sont multiples. Pour certains, il y a eu un moment où pleurer n’a pas été permis. Enfant, on a entendu « Arrête de pleurer », « Ce n’est rien », « Sois fort ». Pour d’autres, le traumatisme a été tellement intense qu’il a figé l’émotion. On n’a pas eu le droit ou pas eu la force d’exprimer ce qu’on ressentait. Alors le corps a mis tout ça de côté, pour « plus tard ». Mais, parfois, ce « plus tard » ne vient jamais.

On apprend à vivre sans ces larmes. À faire « comme si ». Nous nous coupons de cette partie de nous pour fonctionner. Et ça peut durer des années.

Mais ce n’est pas parce que les larmes ne coulent plus qu’on ne souffre plus.

Retrouver l’accès à ses émotions

En hypnothérapie, il est fréquent d’accompagner des personnes pour qui les larmes ne coulent plus depuis longtemps. Elles savent qu’elles ont mal, mais elles n’arrivent pas à dire pourquoi. Comme si l’émotion était bloquée dans une pièce fermée à double tour.

L’hypnose permet alors de retrouver ce chemin. Doucement. En respectant le rythme de chacun. On ne force pas l’émotion à sortir, on l’invite. On crée un espace intérieur sécurisé dans lequel la partie de vous qui a dû se taire peut, enfin, s’exprimer.

Souvent, ce travail passe par ce qu’on appelle une régression à la cause. Cela signifie qu’on revient, non pas avec le mental, mais avec le cœur, au moment où tout a commencé. Et là, quelque chose se débloque. Pas forcément par des larmes. Il arrive que ce soit un soupir, un relâchement, un frisson. Quelquefois, c’est le corps qui se remet à respirer plus librement.

Parfois, oui, ce sont des larmes, de vraies larmes libératrices, authentiques, attendues depuis longtemps.

L’émotion n’est pas dangereuse

Il est important de se rappeler que l’émotion n’est pas notre ennemie, ce n’est pas elle qui fait mal. Ce qui fait mal, c’est de devoir la contenir en permanence.

L’hypnothérapie ne vous fera pas revivre la douleur pour souffrir. Il arrive que vous retourniez à un moment où l’émotion s’est figée, mais cela ne doit pas faire peur, car cette émotion, vous la vivez déjà chaque jour : dans vos tensions, dans vos blocages, dans ce qui vous freine sans toujours comprendre pourquoi. L’objectif n’est pas de la raviver, mais de l’accueillir autrement, avec recul, avec soutien, pour qu’elle puisse enfin se libérer.

Recontacter ses émotions, ce n’est pas devenir vulnérable. C’est au contraire retrouver de la force. Une force intérieure qui vient de l’alignement entre ce que je ressens, ce que je vis, et ce que je montre.

Et si c’était le moment de débloquer ce qui est resté coincé ?

Si vous traversez une période où les larmes ne coulent plus, alors que vous vous sentez mal, sachez que ce n’est pas une fatalité. Il est toujours possible de rétablir ce lien avec vous-même, de redonner à votre monde intérieur la place qu’il mérite. Je vous accompagne avec bienveillance sur ce chemin vers vous.

Réservez votre séance dès maintenant.

À bientôt,
Hélène

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