Douleurs musculaires, tensions chroniques, maux inexpliqués… Et si votre corps vous parlait ? Derrière une somatisation se cache parfois une émotion enfouie, comme une colère contenue. Il y a cette boule dans la gorge qui revient quand il faudrait dire non.
Cette crispation dans les épaules dès que quelque chose vous contrarie.
Ce mal de dos que les examens ne justifient pas.
Et si ce n’était pas juste physique ?
Et si votre corps tentait de vous faire passer un message que vous n’avez jamais appris à écouter ?
Bien souvent, derrière ces signaux, se cache une colère contenue, cette émotion qu’on n’a jamais pu ou su exprimer.
Quand la colère ne sort pas, elle s’imprime
La colère est une émotion fondamentale. Elle indique qu’une limite a été franchie, qu’un besoin essentiel n’a pas été respecté. Mais beaucoup d’entre nous ont appris, très jeunes, à ne pas déranger, à se taire pour éviter les conflits, à ravaler leur colère pour rester « sages », « gentils », « acceptables ». Cette énergie brute, cette pulsion de vie, au lieu d’être exprimée… reste coincée.
Une colère contenue n’est pas une émotion disparue. Elle se loge ailleurs. Elle se transforme, se déplace, s’infiltre dans le corps.
Un nœud dans le plexus, une mâchoire serrée, des douleurs chroniques sans origine médicale claire.
C’est ce qu’on appelle la somatisation : quand le corps prend le relais de ce que le mental n’a pas su ou pu, extérioriser.
Le corps, mémoire silencieuse
Notre corps est bien plus qu’une enveloppe. Il garde la mémoire de nos expériences, de nos émotions, même celles que nous avons oubliées ou minimisées. Il est ce réceptacle loyal qui, faute d’être entendu, continue de nous envoyer des signaux.
Ce n’est pas rare qu’en séance, des personnes me disent : « Je ne comprends pas, je n’ai pas de colère, je ne suis pas en colère. »
Pourtant, leur corps raconte une autre histoire.
Il ne s’agit pas toujours de la colère d’aujourd’hui, celle qu’on reconnaît facilement. Souvent, c’est une colère ancienne, enfouie, oubliée. Celle de l’enfant qu’on n’a pas écouté, qu’on a forcé à se plier, à se taire, à se suradapter.
Et plus on la garde en soi, plus le corps durcit.
La régression à la cause : retrouver l’origine de la tension
En hypnose, la régression à la cause permet de remonter jusqu’à ce premier moment où l’émotion n’a pas pu être exprimée. Ce n’est pas une recherche mentale, c’est une plongée dans la mémoire émotionnelle du corps.
Dans cet état modifié de conscience, loin du mental et de ses filtres, l’inconscient ouvre les portes.
On retrouve une scène, une sensation, une voix, un souvenir souvent oublié… Et là, la colère contenue refait surface. Brute, vive, intacte.
Ce moment peut être bouleversant, mais il est aussi profondément libérateur. Pour la première fois, cette émotion est reconnue, accueillie, traversée.
On ne rejoue pas le passé. On le répare de l’intérieur.
Et alors … quelque chose change.
Libérer la colère, ce n’est pas exploser, mais s’apaiser
Il ne s’agit pas de crier sur les autres ni de devenir agressif.
Libérer la colère, c’est lui rendre sa juste place. C’est sortir du contrôle permanent pour oser dire : « Là, c’est trop. J’ai le droit d’être en colère. »
En accueillant cette émotion, on se réconcilie avec une part de soi mise de côté. Le corps, enfin entendu, peut relâcher la pression.
Souvent, les douleurs diminuent, les tensions se dénouent, la respiration s’ouvre.
Et surtout, l’espace intérieur s’élargit.
Et si vous arrêtiez de vous battre contre votre corps ?
Votre corps ne vous trahit pas. Il vous parle en portant les colères que vous n’avez pas osé poser et les limites que vous n’avez pas su affirmer.
Il vous demande simplement de l’écouter autrement.
Si vous sentez que vous portez, en silence, des tensions que rien ne soulage…
Si vous sentez que votre colère contenue vous ronge de l’intérieur…
Je vous propose de vous accompagner pour aller à la rencontre de cette émotion, en toute sécurité. Grâce à la régression à la cause, il est possible de libérer ce que le corps a porté trop longtemps.
Réservez votre séance et offrez-vous un moment pour vous, pour votre corps, pour votre histoire.
À bientôt,
Hélène