On confond souvent le pardon avec l’oubli, l’acceptation ou la réconciliation. Pourtant, ni pardonner à l’autre, ni se pardonner à soi-même ne signifie excuser ce qui s’est passé, tout effacer ou faire comme si de rien n’était.
Se pardonner, c’est bien autre chose : c’est oser se réconcilier avec soi-même, avec ses erreurs, ses limites et ses blessures. C’est choisir de ne plus laisser la culpabilité ou la honte nous enfermer.
Pardonner, qu’il s’agisse de l’autre ou de soi, c’est un acte de libération. Une décision intime qui permet de reprendre les rênes de sa vie là où la souffrance avait pris le dessus.
Souvent, ce qui nous emprisonne le plus n’est pas la faute commise, mais cette petite voix intérieure qui juge, qui accuse, et qui nous empêche d’avancer.
On a parfois tendance à confondre le pardon avec l’idée d’excuser, de minimiser la faute, ou de restaurer une relation. Pourtant, pardonner ne signifie ni cautionner, ni oublier, ni justifier le mal subi.
C’est une démarche personnelle qui consiste à ne plus laisser cette blessure diriger nos émotions ou nos décisions.
Pardonner à l’autre, c’est se libérer du lien invisible qui nous rattache à la douleur, sans forcément reprendre contact ou maintenir la relation.
Le pardon le plus difficile est souvent celui que l’on se refuse.
Celui que l’on attend sans se l’accorder. Celui que l’on pense ne pas mériter.
Combien de fois nous reprochons-nous d’avoir mal agi, de ne pas avoir su dire non, ou d’avoir laissé passer trop de temps ?
Combien de fois cette voix intérieure répète-t-elle : « Tu aurais dû… », « Tu n’as pas été à la hauteur… », « Tu ne mérites pas d’aller mieux… » ?
Et pourtant, se pardonner ne veut pas dire s’absoudre de tout.
Cela signifie reconnaître notre humanité imparfaite, nos choix faits avec les moyens du moment, nos silences dictés par la peur, nos gestes influencés par des blessures plus anciennes.
Se pardonner, c’est sortir du cercle de l’auto-jugement pour entrer dans un espace de compréhension.
C’est pouvoir dire : « J’ai fait ce que j’ai pu, avec ce que j’étais, ce que je savais, et ce que je ressentais. »
C’est déposer le fardeau d’une culpabilité qui ne répare rien, et choisir, enfin, d’être en paix avec soi.
Se pardonner, c’est aussi rompre avec une forme de loyauté à la souffrance.
Parfois, on reste loyal à sa propre souffrance, comme si se punir était une forme de justice.
Mais rester attaché à la douleur ne rend pas ce qui a été perdu, ne répare pas ce qui a été brisé.
La véritable fidélité à soi-même, c’est de se relever, de se respecter, et de faire la paix avec son passé.
Pardonner à soi-même, c’est retrouver un espace intérieur de douceur.
C’est pouvoir se regarder sans détourner les yeux.
C’est cesser la guerre que l’on se livre en silence.
Qu’il soit adressé à l’autre ou à soi-même, le pardon n’est jamais une injonction. C’est un choix, libre et personnel. Un chemin souvent long, parfois douloureux, mais profondément libérateur.
Pardonner, ce n’est ni oublier, ni excuser, ni accepter ce qui a été vécu.
C’est simplement reprendre les rênes de sa vie, se délester du fardeau émotionnel qui nous empêche d’avancer.
Et surtout, pardonner, c’est un acte que l’on fait pour soi, et uniquement pour soi. Ce n’est pas offrir quelque chose à l’autre, mais se permettre de retrouver la paix intérieure, de tourner une page, de se réconcilier avec son histoire.
Pour se pardonner, il suffit parfois d’un premier pas. D’un mot doux adressé à soi-même. D’un regard nouveau sur ce que l’on a traversé.
Si vous ressentez qu’il est temps de déposer le poids du passé, je vous accompagne avec bienveillance dans cette démarche profonde et personnelle.
Réservez votre séance, je vous accompagnerai avec plaisir sur le chemin de la libération.
À bientôt,
Hélène
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