L’hypnose et les enfants,
Je ne sais pas pour vous mais, en ce qui me concerne, au début parler d’hypnose était presqu’un sujet tabou. « Non mais si je dis que je vais voir un hypnothérapeute, c’est comme si je disais que je rentrais dans une secte !!!! » bref, le regard des autres pèse lourd et ,ne parlons pas de l’hypnose de spectacle qui, bien qu’elle banalise et démocratise son utilisation, renforce l’effet « bête de foire », que nous souhaitons tous éviter.
Alors imaginez hypnose + enfant….L’angoisse total non ? et pourtant…
Il est légitime en tant que parents, d’être inquiet à l’idée de laisser son enfant seul dans une pièce avec un praticien, sans savoir ce que s’y passe, sauf qu’une séance se passe tout autrement que ce que l’on imagine.
Dans les faits, le praticien veillera à vous inclure, vous parents dans le processus.
En effet, vous côtoyez l’enfant au quotidien, vous serez donc le plus à même d’être nos yeux et nos oreilles. Vos indications nous permettront de mettre en place ensemble une stratégie constructive et constructive. Ensuite, après la séance, vous serez notre témoin, afin de mesurer le changement effectué.
L’hypnose, un état naturel pour l’enfant
Bien sûr, l’approche avec un enfant est différente et bien plus ludique que celle utilisée avec un adulte.
L’imaginaire étant un état modifié de conscience naturel et inné, les enfants y sont par définition extrêmement réceptifs.
Regardez votre enfant lorsqu’il joue, seul dans sa chambre. Il parle, discute et vie pleinement son histoire. L’aspect ludique est donc très important pour créer un lien de confiance avec un enfant.
Ils ont souvent plus de difficultés que les adultes à verbaliser ce qu’ils ressentent. Difficile également de rester concentré très longtemps. Les activités, les jeux permettent au praticien de s’adapter aux besoins de l’enfant.
Les enfants sont des éponges vierges de toutes mauvaises habitudes, l’hypnose est pour eux un formidable révélateur.
Difficultés scolaires, troubles du comportement, l’énurésie, les phobies, les troubles du sommeil, le bégaiement….les possibilités sont infinies !!!
En utilisant son imagination, nous l’accompagnerons ensemble, afin qu’il puisse modifier le comportement qui le dérange, de lui-même, dans la bonne humeur.
Et vous, avez-vous déjà pensé à cette démarche ?
Seriez-vous prêt à franchir le pas ?
Ludiquement vôtre Hélène
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