Qu’est-ce que la violence conjugale
La violence conjugale, est caractérisée par un fonctionnement d’emprise de l’un des conjoints sur l’autre. La victime vie alors dans la terreur et perd petit à petit son autonomie. Elle perd son statut d’être humain, pour se retrouver transformer en un objet, un jouet dont on dispose librement.
Cette violence, brise des femmes, mais également des hommes, et des enfants. Elle apparaît sous de nombreuses facettes.
Tout commence généralement, par une violence verbale et psychologique. Ce sont des paroles ou des gestes qui ont pour seul but de blesser l’autre, de le soumettre, de le contrôler. Cette façon, d’agir crée un état de tension insupportable pour celui qui en est victime et le maintien dans la crainte et l’insécurité.
Les différentes formes de violences conjugales
Il y a donc la violence verbale, mais également :
- la violence physique, qui concerne toutes les atteintes portées au corps de l’autre.
- les violences sexuelles qui recouvrent « tout acte sexuel, tentative pour obtenir un acte sexuel, sans l’accord de l’autre, (relations sexuelles contraintes, viols, agissements sexuels imposés …), la pornographie (contraindre de voir ou écouter de la pornographie , contraindre de poser pour des photos ou des vidéos, obliger à prendre des positions dégradantes…) ou l’exploitation sexuelle (relations imposées avec plusieurs partenaires, proxénétisme…).
- la violence économique, qui vise à priver l’autre de ses ressources financières.
Les mécanismes de cette violence
En règle générale, cela débute par une phase de tension, lié aux problèmes du quotidien. Il n’y a pas vraiment de violence pendant cette période, mais le climat est de plus en plus lourd. La victime met alors, souvent de manière inconsciente, en place des comportements de précautions, pour maintenir l’équilibre précaire du couple.
Ensuite, apparaît la phase d’agression. Lorsque la phase de tension est dépassée, l’agresseur donne l’impression de perdre le contrôle de lui-même.
Ce sont alors des cris, des insultes et des menaces. Cela peut aller jusqu’aux coups. Les agresseurs parlent souvent à ce moment-là de l’éclatement de la violence, comme d’un soulagement, d’une libération d’énergie négative accumulée.
À ce stade, la victime ne réagit pas, car la peur l’envahit, elle est en état de choc. Elle se sent ensuite humiliée, en colère, triste.
La phase de justification ou phase d’excuses.
L’agresseur cherche à minimiser son comportement, qu’il explique par des motifs extérieurs comme la colère, l’alcool, la surcharge de travail ou bien encore par l’attitude de l’autre, qui l’aurait provoqué. Il promet que cela n’arrivera plus et bien souvent la victime le croit ou veut le croire. Ainsi, la personne violente, dénie la gravité des faits, se déresponsabilise, et attribue la responsabilité de ce qui s’est passé à la victime.
Les conséquences
La violence conjugale, touche toutes les catégories sociales, économiques et culturelles.
La répétition et l’accumulation au fil des jours de tout ce stress, fini par détruire celle ou celui qui en est victime. Cette personne, perd alors toute sa confiance en elle, n’a pratiquement plus d’identité et fini même par croire qu’elle est responsable de la situation. C’est un véritable traumatisme.
On peut repérer, chez les victimes de violence conjugale des symptômes physiques ou psychologiques d’anxiété. Il peut y avoir, des attaques de panique avec des sensations d’étouffement, des palpitations, des tremblements, douleurs abdominales, etc. … mais également, des troubles dépressifs fréquents, des troubles cognitifs (concentration et mémoire), des phobies sociales, de l’agoraphobie. On peut également voir apparaître des conduites à risques, , des conduites addictives…
L’impact de la violence (conjugale) sur les enfants est aussi très important. Il peut consister en un syndrome de stress post-traumatique. Cela peut affecter tant le développement de l’enfant, que ses comportements. Il peut devenir agressif ou à l’inverse développer des états dépressifs.
À l’âge adulte, ces enfants exposés ont très souvent, un moins bon fonctionnement social et psychologique et présentent un risque de reproduire les comportements violents, que ce soit dans la position d’auteur ou de victime.
Que l’on soit agresseur ou victime, l’hypnose peut vous aider
Si vous êtes violent dans votre couple, et que vous avez vraiment envie de changer ce comportement, l’hypnose peut vous aider.
J’ai reçu dernièrement, une personne qui était agressive verbalement et physiquement, dans son couple. Elle voulait sincèrement changer ce comportement.
Avec l’hypnose, elle a pu remonter dans son enfance et revivre dans un état dissocié, des événements violents et traumatiques de cette époque. Elle a pu comprendre d’où venaient ces comportements, à quoi ils étaient liés et se rendre compte qu’elle ne faisait que reproduire ce qu’elle avait toujours connu.
En prenant conscience de tout cela, elle a expliqué à cette partie d’elle qui était en colère, que ce n’était pas le comportement qu’elle souhaitait et à trouvé tout au fond d’elle-même les solutions.
Si vous êtes victime de violences, la première chose à faire est d’en parler. De ne pas rester isolé.
Si vous avez été victime dans le passé, même des années plus tard, vous pouvez continuer à être hanté par cette époque de votre vie. Avec l’hypnose, vous pourrez revivre ces souvenirs, les faire revenir à votre mémoire sans qu’ils soient aussi envahissants et menaçants, dans le but de les traiter plus sainement. Vous pourrez faire un travail de pardon, afin de vous libérez.
Il devient alors possible de prendre une certaine distance par rapport à ce passé. Cette fois, parce qu’il est mieux digéré, il sera possible, de vraiment passer à autre chose, de vivre le moment présent dans une plus grande liberté.
L’hypnose n’efface pas l’expérience de vie douloureuse, mais fait en sorte d’en retirer les apprentissages nécessaires et de laisser de côté le reste. Le traumatisme est alors, naturellement relégué au simple rang de mauvais souvenirs. Vous serez LIBRE.
A bientôt,
Hélène