Maladies chroniques : quand la médecine est impuissante
26 avril 2024
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Très souvent, lorsque les parents décident d’amener leur enfant faire une séance d’hypnose, c’est en dernier recours. Ils ont déjà tout essayé et n’ont pas trouvé de solution.
Mais, et cela est tout à fait normal, ils se posent beaucoup de questions. Cet enfant est ce qu’ils ont de plus précieux au monde !!
Que ce soit pour un adulte ou pour un enfant, les mécanismes de l’hypnose fonctionnent de la même manière.
Le but de l’hypnose est de permettre à une personne de se connecter à sa partie inconsciente, celle qui gère tous les automatismes et qui parfois échappe à la partie consciente (peurs irraisonnées, stress, angoisse, etc.)
Loin d’être un état de sommeil, lorsque vous êtes en état d’hypnose tous vos sens sont en éveils.
L’enfant apprend alors à se détacher de ce qui le perturbe, pour se focaliser sur ce qui lui procure bien-être et soulagement.
Il pourra également découvrir comment utiliser cet outil, pour retrouver ce bien-être lorsqu’il sera seul face à ce qui l’affecte. C’est l’autohypnose.
L’attention des enfants selon l’âge est plus ou moins limitée. La séance d’hypnose sera alors fragmentée et ludique. Elle sera remplie d’histoires, de jeux et d’imaginaire. L’hypnose est un jeu pour les enfants.
L’essentiel est de permettre à l’enfant d’avancer vers son objectif et de trouver ses propres solutions pour l’atteindre.
Lors du premier rendez-vous, je reçois l’enfant avec son ou ses parents.
Cette première rencontre permet de faire connaissance et d’échanger sur le fonctionnement de la famille, puis, nous parlons de l’objectif. Nous pouvons alors vérifier que l’objectif des parents est bien aussi celui de l’enfant.
Je prends également le temps d’expliquer à tout le monde ce qu’est l’hypnose.
Une fois tout cela effectué, l’enfant reste avec moi pour la séance d’hypnose, pendant que ses parents vont faire un petit tour, simplement parce qu’il est plus facile, à partir d’un certain âge de capter l’attention de l’enfant s’il est seul.
Bien au contraire !!
Alors que les adultes ont parfois du mal à laisser parler leur imagination et à se détacher de leur réalité, l’enfant lui réagit tout à fait autrement.
Tout d’abord, il n’a pas d’apriori sur l’hypnose. Ensuite, avec son imagination débordante et accessible facilement, il est très réceptif. Un enfant se met tout seul et régulièrement en état d’hypnose, mais il ne le sait pas.
Pendant la séance, il demeure conscient, parle, joue, et se laisse guider vers des solutions de bien-être qu’il génère lui-même.
Julien a 10 ans. ( son prénom a été modifié pour préserver son anonymat).
Sa maman a pris rendez-vous parce qu’il est en colère. Il devient agressif, à l’école, mais aussi à la maison.
Julien est né avec une malformation et a dû subir de nombreuses opérations depuis sa naissance.
J’ai déjà rencontré Julien pour cette colère qui s’était apaisée. Seulement les médecins lui ont annoncé qu’il devait à nouveau être opéré, alors il est en colère, mais surtout il a peur.
En discutant avec Julien, il me répète, comme il l’avait déjà fait la première fois, qu’il en a marre, qu’il voudrait avoir une vie normale, comme tous les petits garçons de son âge et puis, il a peur, peur que cette opération soit la dernière. Il a peur de ne pas se réveiller.
Alors j’accompagne Julien dans cet état d’hypnose qu’il connait déjà. Nous partons vers la salle de contrôle, cette salle où il y a toutes les commandes de son cerveau. Il cherche la commande de la peur. Elle est réglée sur une échelle de 1 à 10 sur 10/10.
Doucement, Julien attrape cette manette. Il l’a fait descendre palier par palier et constate que sa peur diminue. Il se sent plus léger, plus serein.
Une fois cela effectué, je lui demande de penser à l’opération et de me dire comment il se sent.
C’est mieux, me dit-il, mais j’ai encore un peu peur.
Je lui demande de quoi il aurait besoin pour être tout à fait serein
Julien : Il me faudrait de la musique et mon meilleur ami.
OK. Alors il imagine dans sa tête la musique qui l’apaise et surtout il imagine que son meilleur ami, un petit garçon de son âge qui a subi la même opération, est dans le bloc avec lui.
Pour que ce soit plus facile le jour de l’opération, nous décidons qu’une fois qu’il sera au bloc il imaginera qu’un des soignants prendra la forme de son meilleur ami.
La veille de l’opération, Julien est à l’hôpital et la peur a fait son retour.
Sa maman m’appelle et je redis à Julien comment utiliser lui-même tous les outils qu’il a découverts pendant nos séances. Il utilise immédiatement l’autohypnose et se calme.
Le lendemain, après l’opération, sa maman me téléphone pour me dire que tout s’est bien passé et que le chirurgien a même félicité Julien pour la gestion de son stress.
Comme je suis fier de lui !!! Il voulait être un roi, il est vraiment un roi.
L’hypnose peut aider les enfants dans de nombreuses problématiques.
L’enfant apprend comment modifier ce qui l’affecte, et à le remplacer par quelque chose d’agréable pour lui.
Il redécouvre des situations d’apprentissages positives, qui lui permettent de trouver tout au fond de lui des solutions efficaces et dans le même temps, il renforce sa confiance en lui.
Si votre enfant rencontre des difficultés, qu’il est d’accord pour tenter l’expérience et aimerait trouver ses solutions à travers le jeu, alors n’hésitez pas, contacter un praticien en hypnose, il y en a sûrement un, prés de chez vous. Prenez rendez-vous.
A bientôt,
Hélène
Auto-hypnose et hypnose, 2 outils merveilleux qui m’ont permis de vaincre la fibromyalgie.
Ce journal sans prétention, veut simplement vous faire découvrir, à travers mon histoire personnelle, tout ce que ces outils extraordinaires peuvent apporter dans notre Vie.