Culpabilité lors d’un deuil

Perdre un être cher, laisse toujours un vide immense et une douleur indescriptible dans la vie et le cœur de ceux qui restent.

Quelles que soient les circonstances du décès, accepter la perte est la plupart du temps difficile et faire son deuil peut être un long chemin.

Il est dit, que le deuil comprend diverses étapes, mais il me semble évident que la façon de vivre le deuil est personnelle à chacun et que l’ordre de ses phases peut être différent.

Les 5 étapes du deuil

Le choc et le déni :

Un profond sentiment d’injustice emplit le proche endeuillé dans les premiers temps du décès, et avec lui un état de choc. Les repères sont bouleversés, et la séparation d’avec l’être cher semble inacceptable.

La colère :

Moment où l’on doit faire face à la mort, une fois la phase de sidération passée. C’est la colère qui s’exprime le plus souvent en premier. Ce qui est arrivé selon la personne confrontée au décès n’aurait pas dû se produire. La colère peut être dirigée contre le proche disparu (qui n’aurait pas dû mourir), contre elle-même (qui aurait dû l’en empêcher), contre les autres, contre la vie.

Marchandage ou négociation :

On cherche à retrouver l’être aimé, à faire perdurer notre relation avec lui. On fait vivre son souvenir à travers les petites choses du quotidien : porter ses accessoires, son parfum, revoir ses photos, réécouter son annonce de répondeur, lui parler…

La résignation :

Après cette première expression des “émotions du deuil” et l’échec de la négociation, avec la souffrance commence une phase de résignation. Une profonde tristesse prédomine dans cette phase, sentiment normal à cette étape.

Acceptation et résilience :

Ne sont pas des moments où la douleur disparaît, mais où elle s’intègre dans un parcours de vie, comme une cicatrice qui fera partie de soi à tout jamais. La tristesse sera toujours présente, mais un nouvel équilibre devient possible : on peut alors vivre le souvenir de la personne disparue avec sérénité, et se sentir capable de mener une vie plus normale.

La culpabilité :

Perdre un être cher fait parfois naître un sentiment de culpabilité. Sensation de ne pas avoir fait assez, ne pas avoir été assez attentif, ne pas avoir passé assez de temps…

La culpabilité peut donc faire partie des étapes du deuil. Cependant, comme toutes les émotions, elle ne doit pas devenir “dévorante”. Si on continue à nourrir cette culpabilité, elle ne fait que grandir et prend de plus en plus de place à l’intérieur.

Ma maman

Il y a deux mois, j’ai perdu ma maman d’une manière inexplicable pour moi. Certes, elle était âgée (92 ans), mais en pleine forme pour son âge, et complètement autonome. Les événements ont été extrêmement rapides. Une nuit, elle m’a appelé parce qu’elle ne se sentait pas bien. 5 jours plus tard, elle nous avait quittés.

Ma première réaction a été l’incompréhension. Tout cela me paraissait irréel. C’était un cauchemar, j’allais me réveiller et tout serait comme avant…

Et puis, est arrivée la colère. Colère contre les médecins, contre moi, contre la terre entière.

Insidieusement, petit à petit, s’est installé un sentiment de culpabilité.

Je m’occupais de ma maman, j’étais très souvent avec elle et je ne comprenais pas pourquoi je n’avais rien vu venir. Avais-je été assez attentive ou assez à l’écoute ? Elle se sentait fatiguée, alors pour quelles raisons, je n’avais pas été plus insistante auprès des médecins sur ce sujet. Avais-je été négligente ?

Toutes ces questions tournaient en boucle dans ma tête. La nuit, mon inconscient me repassait le film des derniers jours avant son hospitalisation. Il cherchait des réponses qui ne venaient pas.

La culpabilité

Je suis praticienne en hypnose et j’accompagne régulièrement des personnes, afin de les aider à franchir les étapes du deuil. C’est quelque chose que je connais bien. J’ai rapidement compris que ce sentiment de culpabilité était en train de me ronger de l’intérieur.

Consciemment, je savais que je n’avais rien à me reprocher, seulement, une petite voix dans ma tête me répétait le contraire. Cette culpabilité prenait trop de place et mon juge intérieur était sans pitié ! j’étais comme enfermée dans une prison.

J’ai bien tenté de faire un travail en autohypnose, mais ce sentiment était trop fort.

Alors, avant qu’il ne prenne des proportions démesurées, j’ai décidé de me faire accompagner par un collègue.

Je me suis adressée à Grégory Kimpe, qui a son cabinet dans le 78. J’ai pris rendez-vous et nous avons effectué cette séance en visioconférence. Il m’a aidé avec son accompagnement à expliquer à cette partie inconsciente que ce n’était pas de ma faute. Je n’y étais pour rien, que c’était simplement la vie.

La reconstruction

Quatre jours après cette séance je vais beaucoup mieux. Mon sentiment de culpabilité s’est éloigné. Bien sûr, je suis toujours un peu triste. Ma maman me manque énormément, mais elle est là dans mon cœur et ce lien est indestructible.

Merci pour ton aide Grégory.

Vous vivez une situation difficile et vous vous rendez compte que votre dialogue intérieur est nocif.

la colère, la culpabilité ou toutes autres émotions prennent trop de place et vous empêchent de retrouver le cours de votre vie. N’hésitez pas à faites-vous aider.

Faites-vous accompagner par la thérapie de votre choix, pour vous permettre de vous reconstruire.

Vous voulez être accompagné avec l’hypnose, prenez rendez-vous pour une séance en cabinet ou en visioconférence.

Prenez soin de vous

Hélène

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Why ask?

Ne ratez plus aucun article

Les derniers articles...

Fibromyalgie ou
le Cri du Corps

Auto-hypnose et hypnose, 2 outils merveilleux qui m’ont permis de vaincre la fibromyalgie.

Ce journal sans prétention, veut simplement vous faire découvrir, à travers mon histoire personnelle, tout ce que ces outils extraordinaires peuvent apporter dans notre Vie.